Le canton de Berne vient de mettre à jour son modèle global des transports. Pour cela, il s’est fondé notamment sur des données de comptage du trafic, sur les perspectives démographiques, sur l’évolution prévisionnelle de l’emploi et sur les comportements en matière de mobilité
Le trafic va s’intensifier ces prochaines années dans le canton de Berne, mais à un rythme plus lent qu’anticipé auparavant. C’est ce que montre l’actualisation du modèle global des transports basée sur les Perspectives d’évolution des transports 2050 de la Confédération. Elle indique les tendances dans le domaine des transports en intégrant notamment l’évolution des comportements en matière de mobilité depuis la pandémie de coronavirus.Le modèle actualisé repose sur les dernières données disponibles, qui datent de 2019. L’horizon 2040 a été maintenu pour les projections.
Un modèle, deux scénarios
Le modèle global des transports actualisé est également basé sur les Perspectives d’évolution des transports 2050 de la Confédération et il tient compte de l’évolution des comportements en matière de mobilité depuis la pandémie. Deux scénarios ont été élaborés pour élargir l’éventail des projections : le scénario de base, qui s’appuie sur le scénario du même nom de la Confédération, et le scénario modéré, qui reprend largement le scénario « Statu quo » de la Confédération, avec une croissance plus forte des transports.
Une croissance moins marquée du trafic selon les nouvelles projections
Selon les chiffres relatifs à la croissance du trafic, la part des transports publics dans le volume total du trafic devrait progresser d’ici à 2040. Dans le canton de Berne, les prévisions de croissance du trafic global entre 2019 et 2040 vont, suivant le scénario, de +5 % à +10 % (en véhicules-kilomètres) pour le trafic routier motorisé et de +17 % à +20 % (en voyageurs-kilomètres) pour les transports publics. Le ralentissement de la croissance du trafic n’a pas d’incidence sur les projets de transport en cours dans le canton de Berne. Ces projets doivent être mis en œuvre car les infrastructures concernées sont déjà surchargées et la hausse prévue du trafic ne fera qu’aggraver le manque de capacités. /comm-ami