Les flammes qui détruisent et celles qui font évoluer l’humanité. Le Musée paysan de La Chaux-de-Fonds consacre son exposition temporaire au feu. Elle s’intéresse aux objets liés à la lutte contre les incendies et à ceux rassurants qui offrent lumière et chaleur
Diane Skartsounis a exploré le feu, des flammes de l’enfer au réconfort du foyer.
Il dévore, il brûle, il consume, il illumine, il sème la désolation, il réchauffe… Le feu est au cœur de la nouvelle exposition du Musée paysan de La Chaux-de-Fonds.
Un vaste sujet, confirme la conservatrice de l’institution, Diane Skartsounis. Avec les informations récoltées, elle aurait pu monter quatre expositions. Elle a choisi de se concentrer sur deux aspects du feu. Le négatif qui représente l’enfer, la guerre, la destruction, et le positif avec le feu qui cuit notre nourriture, nous éclaire, nous chauffe, le feu qui a permis à l’humain de changer son rythme de vie, d’explorer des territoires jusque-là inaccessibles, d’aller peindre au fond des grottes.
« Le feu a complètement transformé l’humanité »
Pour monter l’exposition « Flamme sauvage – feu apprivoisé », Diane Skartsounis a pu compter sur le soutien de différentes institutions muséales ou non du canton. L’Association pour la sauvegarde du patrimoine des sapeurs-pompiers au Val-de-Ruz a notamment prêté une grande partie du matériel exposé au Musée paysan à l’image des premiers moyens inventés pour lutter contre les incendies. L’exposition ne pouvait pas passer à côté de l’événement qui a transformé de façon durable La Chaux-de-Fonds : le grand incendie de 1794. Dans le cadre des 230 ans de cet événement qui seront célébrés l’année prochaine, le Musée paysan prolonge son exposition jusqu’en septembre 2024 et annonce d’ores et déjà des animations en lien avec cet épisode de l’histoire de la Métropole horlogère.
« Le grand incendie a tout changé à La Chaux-de-Fonds »
« Flamme sauvage – feu apprivoisé » est à découvrir jusqu’au 1er septembre 2024 au Musée paysan de La Chaux-de-Fonds. /cwi
