La police cantonale lance un nouvel avis de prudence sur cette technique d’escroquerie. Le mois passé, près de 200 annonces ont été enregistrées, pour un montant total de 300'000 francs
Les malfaiteurs usent régulièrement de méthode « choc » comme
un accident de voiture pour soutirer de l’argent à leurs victimes. (Photo d'illustration)
Nouvelle alerte sur les appels frauduleux. Depuis plusieurs mois, la police cantonale bernoise constate une augmentation des cas. La plupart d’entre eux sont de type « appel choc » et « faux policiers ». Rien que cette semaine, des escrocs ont réussi à soutirer un montant total de plus de 200'000 francs.
Durant le mois de mai, près de 170 annonces ont été enregistrées, rapporte la police dans un communiqué vendredi. Au total, environ 300'000 francs en espèce et 227'000 francs d’objets de valeur ont été remis à des escrocs.
En plus du préjudice économique important, les victimes subissent souvent un stress psychologique élevé. Plusieurs personnes concernées admettent même avoir été au courant de la problématique, mais les auteurs parviennent à exercer au téléphone une pression tellement grande sur leurs victimes, que celles-ci finissent tout de même par leur remettre de l’argent.
La police liste donc plusieurs comportements à adopter en cas d’appel de ce type : elle conseille d’interrompre immédiatement la conversation et d’annoncer l’appel aux autorités au 117 ou au 112. Il ne faut pas remettre de l’argent liquide ou de bijoux à des inconnus ou des soi-disant « proches ».
Il est utile de rappeler que la vraie police ne demande jamais d’envoyer ou de déposer de l’argent ou des objets de valeur ni de lire au téléphone les numéros de série de billets de banque. Elle ne demande jamais non plus de cautions ou de paiement anticipés par téléphone en cas d’accidents de la route ou autres. /comm-ddc
