Le vautour fauve fait un retour remarqué en Suisse

La Station ornithologique suisse se réjouit que les vautours fauves survolent à nouveau nos ...
Le vautour fauve fait un retour remarqué en Suisse

La Station ornithologique suisse se réjouit que les vautours fauves survolent à nouveau nos contrées

Avec ses immenses ailes, le vautour fauve vogue sans effort dans les airs et peut ainsi parcourir de longues distances à la recherche de charognes. photo © Marcel Burkhardt Avec ses immenses ailes, le vautour fauve vogue sans effort dans les airs et peut ainsi parcourir de longues distances à la recherche de charognes. photo © Marcel Burkhardt

Ce sont des oiseaux fascinants qui sont de retour en Suisse. Les vautours fauves peuvent à nouveau être observés. Alors qu’ils avaient presque disparu d’Europe il y a 60 ans, il n’est plus rare d’en apercevoir dans les montagnes helvétiques. La Station ornithologique suisse indique cette semaine qu’une cinquantaine d’observations ont déjà été répertoriées cette année, dont une dans l’Arc jurassien. Grâce à un programme de réintroduction mené en France depuis une quarantaine d’années, l’espèce se porte mieux. Environ 3'000 couples nicheurs sont recensés dans l’Hexagone. Pour le moment, la Suisse n’a enregistré aucune naissance de vautour fauve. Toutefois, des jeunes passent l’été dans nos montagnes. Il est facile de reconnaître le vautour fauve qui se déplace en très grands groupes, selon l’ornithologue Chloé Pang : « ce sont des oiseaux très massifs. Ils ont à peu près 2,50 mètres d’envergure avec des ailes très larges ».


Un beau succès de conservation

Le retour du vautour fauve est un bel exemple de réussite d’un programme de conservation. « Ça montre que les mesures qu’on prend pour les espèces en voie de disparition fonctionnent », se réjouit Chloé Pang. De plus, cet oiseau à la mauvaise réputation remplit un rôle écologique très important. En se nourrissant des carcasses d’animaux, le vautour fauve empêche la propagation d’épidémie. Son cousin, le gypaète barbu, a aussi vu sa population grimper grâce à un plan de protection mené dans les Alpes. Tous deux sont complémentaires dans la chaîne alimentaire, puisque le gypaète barbu se nourrit des os. /ncp


 

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