La présidente de la Protection Suisse des animaux répond aux critiques. La Biennoise Nicole Ruch est accusée de mal diriger la plus grande organisation de protection des animaux du pays, de manque de transparence et aussi d’irrégularités financières. De vives critiques émises par des membres actifs et d’anciens membres du comité central dans le SonntagsBlick. Une présidente autoritaire, peu transparente, qui se comporte comme une souveraine. Voilà de quoi est notamment accusée Nicole Ruch. Toujours selon le Blick, une lettre de protestation a été envoyée vendredi par une grande partie des collaborateurs du service de contrôle de la Protection Suisse des animaux. Ce service surveille l'élevage des animaux de rente dans environ 1’500 exploitations en Suisse. Il compte une vingtaine de collaborateurs, onze ont démissionnés au cours des deux dernières années. Les signataires disent être malheureusement arrivés à un point où ils ne peuvent plus accepter de continuer comme avant.
Nicole Ruch a ensuite donné sa version des faits. La Biennoise explique au Blick « qu’on ne peut pas régner seule sur une association aussi grande. » Son équipe est composée de deux vice-présidents et au total de dix membres du comité directeur. Selon elle, seuls deux d’entre eux pensent différemment et l’ont fait savoir aux médias. Ce qu’elle déplore.
Nicole Ruch estime avoir initié un processus de modernisation qui n’a pas plu à tout le monde. Elle gère elle-même les tâches de plusieurs démissionnaires. La banquière se trouve ainsi actuellement à la tête des relations extérieures avec les associations locales, des Finances, du Personnel et de la Communication. Mais elle l'assure, uniquement de manière provisoire. La Biennoise affirme aussi avoir pris contact avec deux grandes sociétés de conseil. Des enquêtes sont en cours. Le but : rendre l’association plus transparente. /lv