Le Parc Chasseral devrait bientôt s’étendre sur une plus grande partie du Jura bernois. Les assemblées communales et municipales de sept communes doivent se prononcer ce mois sur une adhésion à l’entité. Tavannes, Reconvilier, Saicourt, Saules, Loveresse, Petit-Val et Rebévelier sont concernées. Les représentants des différents exécutifs ont appelé mardi leurs citoyens respectifs à soutenir une telle démarche. Une adhésion permettrait, selon eux, d’obtenir des soutiens pour développer certains projets en lien avec la nature ou le patrimoine.
L’exemple de Bellelay
Le maire de Saicourt a expliqué que le processus a démarré il y a quelques années à Bellelay. « C’est la Tête de moine qui a fait partir le projet. On s’est rendu compte que le site historique et celui de la production de la fromagerie Amstutz à Fornet-Dessous n’étaient intégrés à aucun parc naturel régional. Des discussions ont ensuite été menées avec les autres communes au sein de la commission économie politique de l’association Jb.B », explique Markus Gerber. Ce dernier a mis en avant l’intérêt de recevoir une aide professionnelle pour faire rayonner ce site touristique.
Les différents représentants des exécutifs communaux ont insisté sur l’importance de pouvoir profiter de l’expérience du Parc Chasseral pour mener à bien certains projets. Le maire de Saicourt a donné l’exemple de la réfection des pontons du Haut-Marais qui devrait nécessiter un investissement d’environ 250'000 francs. Il a expliqué qu’il s’agissait d’une charge trop lourde pour une petite commune et évoqué des difficultés grandissantes en tant qu’autorités miliciennes pour trouver des financements. « Si c’est un parc régional qui demande des soutiens financiers, les fondations donnent peut-être plus facilement de l’argent », a-t-il indiqué.
Markus Gerber : « L’intérêt est d’avoir une cohérence au niveau du développement »
Avec l’adhésion de ces sept communes, le territoire du Parc Chasseral passerait de 470 à 549 km2 à partir du 1er janvier 2025. Ce délai de plus d’une année et demie s’explique par le fait que les différents projets de ces communes doivent être intégrés dans le programme général qui sera déposé auprès de la Confédération en mars 2024. /alr