La route cantonale qui passe devant l’école à Grandval inquiète. Le maire de la commune aimerait qu’il y ait au moins un marquage supplémentaire, mais il a peu d’espoir que les choses changent
Depuis la fin des patrouilleurs scolaires, l’exécutif communal de Grandval s’inquiète de la sécurité des enfants. La route cantonale devant l’école est assez fréquentée. Le maire Ian Laubscher aimerait que de nouvelles mesures soient prises, mais sait que l’Office des ponts et chaussées du canton de Berne (OPC) s’y opposera. Ce dernier avait déjà refusé une demande de marquage en 2019.
La situation au niveau du trafic a peu changé depuis le premier refus. Les critères qui doivent être remplis pour un tel marquage sont nombreux : la zone devrait compter un nombre plus élevé d’excès de vitesse et être fréquentée par plus de trafic lourd. De plus, l’OPC prend en compte les mesures déjà présentes.
Dans le cas de l’école de Grandval, il y a un passage piéton avec ilot, des trottoirs, des panneaux à 50 mètres, et l’école se trouve de manière visible au bord de la route.
Prévenir plutôt que guérir
Ian Laubscher comprend cette réponse mais déplore que l'on attende l'accident avant d'agir. Il souhaiterait voir un changement dans la vision du canton.
Selon lui, un ralliement des communes concernées du Jura bernoispourrait faire pencher la balance. L’Office cantonal des ponts et chaussées avait refusé une demande de marquage similaire aux communes de Valbirse, de Plateau de Diesse, de Court et de Villeret. Pour le moment, aucune discussion n’a encore eu lieu entre les mairies.
Du côté de Sonceboz, l'exécutif communal se penche aussi sur la question de la sécurité sur le chemin de l'école. La population a été invitée le 13 septembre à discuter d'un plan mobilité étudié par le bureau d'ingénieurs Citec. La réflexion portait principalement sur des passages piétons supplémentaires au coeur du village. /jhb