Les fondeurs ne pourront plus se réchauffer et sustenter à la buvette du Bec-à-l’Oiseau. L’établissement situé sur les crêtes entre le Val-de-Ruz et le Vallon de St-Imier ferme définitivement ses portes après 26 ans
Jeanne et Gérald Winkler sont contraints de fermer leur buvette du Bec-à-l'Oiseau.
Les fondeurs ne pourront plus se réchauffer à la buvette du Bec-à-l’Oiseau. L’établissement situé sur les hauteurs des Vieux-Prés, entre le Val-de-Ruz et le Vallon de St-Imier ferme définitivement ses portes. Les tenanciers, Gérald et Jeanne Winkler sont âgés de 72 et 73 ans et ont quelques soucis de santé. Cela devient trop difficile pour eux d’assumer un établissement. Une décision qui n’a pas été facile à prendre, explique Gérald Winkler. « On a eu beaucoup de clientèle, beaucoup d’amis qui sont venus ici depuis 26 ans. C’est une page qui se tourne, on a beaucoup de peine à arrêter, mais la santé prime », regrette-t-il.
Ouverte il y a 26 ans, la buvette a vu défiler de nombreux fondeurs, étant située sur le tracé des pistes liant la Vue-des-Alpes aux Bugnenets, mais aussi des clients fidèles. « Avec toutes ces années passées, on a beaucoup de souvenirs », raconte Gérald Winkler. « Certains jours, lors de tempêtes, on entendait frapper à la porte. Des skieurs arrivaient, transits de froid. Ils venaient se réchauffer et repartaient le soir un peu éméchés, mais toujours en ski de fond », se souvient-il.
Aucun repreneur n’est prévu à la buvette du Bec-à-l’Oiseau. La maison toute entière appartient aux Winkler, qui habitent dedans. Ils ne veulent pas déménager et comme il n’y a qu’un appartement, ils ne peuvent pas accueillir quelqu’un d’autre pour reprendre la buvette. /lgn
