Entrainement aux catastrophes pour l’Organe de Conduite Régional

Un exercice de gestion de crise grandeur nature s’est déroulé à Tavannes. L’Organe de Conduite ...
Entrainement aux catastrophes pour l’Organe de Conduite Régional

Un exercice de gestion de crise grandeur nature s’est déroulé à Tavannes. L’Organe de Conduite Régional a simulé un ouragan dévastant le Jura bernois. C’était aussi l’occasion de présenter le nouveau point de rencontre d’urgence à Tramelan

« La régie » était composée d'un membre de chaque prestataire de services d'urgence, qui communiquaient avec l'Organe de Conduite Régional. « La régie » était composée d'un membre de chaque prestataire de services d'urgence, qui communiquaient avec l'Organe de Conduite Régional.

Il est important de bien se préparer pour prévenir les catastrophes naturelles. Bien que les communes soient responsables de gérer de telles crises, elles peuvent demander l'aide de l’Organe de Conduite Régional Jura bernois (OCRég Jb) si elles se retrouvent dépassées par de tels événements. Ce mardi à Tavannes, cette entité a réalisé un exercice au plus proche de la réalité : les 40 communes de la région étaient dévastées par un ouragan.

L’exercice était de taille : les membre de l’OCRég sont arrivés vers 7 heures le matin et ont reçu de nombreuses informations sur la catastrophe. Ils ont dû agir rapidement tout en gardant leur calme pour fixer des priorités et gérer les demandes venant de diverses communes. L’organe doit être capable d’informer les services d’urgences des routes qui sont encore praticables et de répondre aux demandes des communes pour assurer la sécurité de la population.

La Protection civile assiste l'Organe de Conduite en triant les informations sur les coupures d'électricité et d'eau, les routes entravées, ainsi que les demandes d'aide des communes. La Protection civile assiste l'Organe de Conduite en triant les informations sur les coupures d'électricité et d'eau, les routes entravées, ainsi que les demandes d'aide des communes.

Dans le cas de telles catastrophes, il faut sécuriser les routes, s’assurer que les hôpitaux et les EMS ainsi que les personnes sous assistance respiratoire puissent avoir accès à l’électricité. Les personnes se retrouvant sans toit doivent pouvoir être relogées, et les communes peuvent aussi demander qu’on leur livre de l’eau potable. Un gros travail de coordination qui demande de l’organisation et de l’adaptation.

L’exercice mis en place ce mardi vise justement à repérer les erreurs qui peuvent être commises, afin de ne pas les répéter. Laurent Ruchat, formateur en gestion de crise à l’Office fédéral de la protection de la population, tire un bilan positif de la journée.


Se renseigner quand il n'y a plus de courant

Un point de rencontre d’urgence a également été mis en place à Tramelan pour l’occasion. Ces PRU rassemblent divers outils pour venir en aide à la population en cas de catastrophes naturelles, particulièrement lorsqu’il y a une coupure de courant. Ils doivent permettre à la population de se renseigner ainsi que d’accéder à des radios pour appeler les secours lorsque les téléphones ne fonctionnent plus, explique André Ducommun, conseiller municipal tramelot responsable de la sécurité publique.

Les communes peuvent choisir d’installer ces points de rencontre d’urgence, mais n’en ont pas l’obligation. Dans la région, Saint-Imier, Courtelary, Corgémont, Orvin, Bienne, Douanne, et désormais Tramelan ont fait le choix d’en mettre en place.

Du matériel est rassemblé au point de rencontre d'urgence de Tramelan. Du matériel est rassemblé au point de rencontre d'urgence de Tramelan.

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