Le Rendez-vous du décolletage au CIP à Tramelan a mis l'accent ce jeudi sur l'excellence dans l'industrie. Un mot qui peut faire peur mais qui doit être compris en tant que processus d'amélioration continu
L’excellence dans l'industrie : le mot peut faire peur, l'objectif peut sembler inatteignable pour les PME. Pourtant, les entreprises utilisent volontiers ce vocabulaire. Le « Rendez-vous du décolletage », qui s'est déroulé ce jeudi au CIP à Tramelan, a choisi d'aborder cette thématique en présence de 130 professionnels de la branche. Sylvie Corthésy, directrice de Tiilt et l’une des organisatrices de l’événement, insiste sur l'importance d'échanger sur l'excellence, un terme qui regroupe tout un processus. « Le thème est dans l’ère du temps. Les entreprises sont en quête de performance, d’amélioration de la productivité. Elles tendent vers l’industrie 4.0 mais doivent aussi composer avec le nécessaire développement du potentiel humain. L’excellence est doit être vue comme un idéal à atteindre », explique-t-elle.
Sylvie Corthésy : « C’est un processus d’amélioration continu »
L’Arc jurassien est particulièrement propice à ce vocabulaire, remarque Sylvie Corthésy. Les activités économiques de la région s'y prêtent. Précision, mécanique, horlogerie, biomédical : « Des domaines où on cherche à limiter les erreurs, à être dans la minutie, dans un haut degré de qualité », analyse la directrice de Tiilt, une unité stratégique du CIP qui coache et accompagne les entreprises dans le développement des compétences individuelles et collectives. La recherche de l'excellence est inscrite dans l'ADN, et le phénomène n'est pas nouveau.
Sylvie Corthésy : « Les méthodologies ont changé »
L'après-midi d'échange ce jeudi au CIP a permis aux participants d'entendre le témoignage de Samuel Davron, directeur des opérations et de l'excellence industrielle au sein de l'entreprise Sonceboz SA. Les discussions ont porté sur les stratégies à mettre en place, le contrôle, le déploiement des talents ou encore la création de défis motivants. « Nous voulions un témoignage réaliste, pragmatique, plutôt qu’une conférence trop théorique », conclut Sylvie Corthésy. /oza