Cette semaine s’est tenue la Vinifera à Bienne. De mercredi à dimanche, la population pouvait venir déguster et goûter du vin à la Swiss Tennis Arena. Une édition spéciale pour l’organisateur, Daniel Leuenberger, s’agissant de la 50e. Pour l’occasion, l’hôte a voulu s’offrir un petit cadeau : il a fait faire l’affiche par des dessinateurs biennois, qui ont également dessiné les verres, des t-shirts et aussi des cartes à collectionner. « Ils ont dessiné les différentes émotions qu’on a lorsqu’on boit du vin », explique l’organisateur. Daniel Leuenberger ajoute que l’idée des cartes à collectionner, c’est pour attirer un public plus jeune. Une autre nouveauté, c’est un style de vin proposé : le vin orange. « C’est souvent des jeunes et de nouvelles boutiques qui proposent ce style », précise Daniel Leuenberger.
Daniel Leuenberger : « Je veux un peu rajeunir cette exposition »
En 50 éditions, la foire au vin biennoise a aussi dû évoluer et s’adapter à la demande. « Ça a commencé sur des bateaux sur le lac de Bienne, ensuite ça a été au Palais des Congrès pendant des années, après chez Bulova, on a aussi fait une édition dans la Tissot Arena et après on est venus à Swiss Tennis », témoigne Daniel Leuenberger. Tout de même, il relève un problème : « Ici, à Bienne, on n’a pas de salle ». Par exemple, impossible d’organiser à nouveau l’exposition vinicole au Palais des Congrès à cause de l’odeur de chlore qui y règne.
Daniel Leuenberger : « Le problème c’est qu’on n’a pas, pour l’instant, de salle de fête adaptée à Bienne »
Bilan positif pour le 50e
À l’heure du bilan ce dimanche, Daniel Leuenberger était plus que ravi. « On est dimanche après-midi, et on a pratiquement encore 500 visiteurs », se réjouit l’organisateur. Une fréquentation qui retrouve des chiffres d’avant pandémie, selon l’hôte. Daniel Leuenberger tempère tout de même : « Ce n’est pas une année record, mais on retrouve la fréquentation des années comme 2018 ».
Daniel Leuenberger : « On n’a jamais eu un tel succès pendant le week-end »
Il reste cependant un point négatif que Daniel Leuenberger relève, c’est le vol d’environ 300 verres. « C’est vraiment pénible », lâche l’organisateur, « c’est des verres qui nous ont coûté 22 francs par pièce ». Un point qui fâche l’organisateur : « Pour moi, ce n’est vraiment pas correct. Je n’aurais jamais pensé ça possible ». Tout de même, Daniel Leuenberger est satisfait de cette 50e édition, un sentiment partagé par les exposants. /tbu