Le président de la Confédération a accordé ce lundi une grande interview à notre correspondant au Palais fédéral. A l’heure de quitter ses fonctions au Palais fédéral, il revient sur ses fiertés, ses déceptions et ses projets pour l’avenir
Dans six semaines, le socialiste Alain Berset ne sera plus président de la Confédération, ni conseiller fédéral, après 12 ans passés à la tête du ministère de l’Intérieur. Le Fribourgeois a siégé auparavant 8 ans au Conseil des Etats.
A 51 ans, Alain Berset se réjouit de laisser les pages de son agenda vides, mais il ne compte toutefois pas rester « les bras ballants », livre-il dans un grand entretien avec notre correspondant au Palais fédéral Serge Jubin. Alain Berset explique avoir besoin de repos après avoir géré un département qu’il qualifie « d’extrêmement lourd », notamment durant la crise du Covid-19. Le conseiller fédéral estime également « partir au bon moment ». « Ce qu’on n’a pas amené en 12 ans, on ne l’amènera pas la treizième année », confie Alain Berset qui se dit confiant que de nouvelles forces auront l’occasion de rejoindre le gouvernement.Alain Berset :
Ministre de la santé, Alain Berset a par ailleurs tenté sans succès de freiner la hausse des coûts et des primes de l’assurance maladie : « C’est l’un de mes plus grands regrets » admet-il.
Grand entretien avec Alain Berset :
Alain Berset quittera ses fonctions à la fin de l’année. L’élection de son remplaçant ou de sa remplaçante aura lieu le 13 décembre. /sju-edr