Dans les dossiers : les bâtiments anciens, ces passoires thermiques

Certaines vieilles bâtisses mériteraient d’être mieux isolées pour limiter les pertes énergétiques ...
Dans les dossiers : les bâtiments anciens, ces passoires thermiques

Certaines vieilles bâtisses mériteraient d’être mieux isolées pour limiter les pertes énergétiques. Une part d’entre elles étant classées « dignes de protection », les transformations possibles sont parfois très limitées

Le président de la section Jura et Jura bernois de la société suisse des ingénieurs et des architectes, Pascal Burri, rappelle que la protection du patrimoine et la rénovation ne sont pas incompatibles. « Mais c’est beaucoup plus compliqué, cela dépend également du degré de protection du bâtiment ». Le président de la section Jura et Jura bernois de la société suisse des ingénieurs et des architectes, Pascal Burri, rappelle que la protection du patrimoine et la rénovation ne sont pas incompatibles. « Mais c’est beaucoup plus compliqué, cela dépend également du degré de protection du bâtiment ».

L’efficacité énergétique passe aussi et surtout par l’assainissement d’anciens bâtiments. En Suisse, l’immobilier est responsable de 40% de l’énergie consommée. Le constat est qu’aujourd’hui, certains immeubles sont de vraies passoires thermiques et qu’il est urgent d’y remédier. Mais pas facile de savoir par où commencer et comment s’y prendre, surtout lorsqu’il s’agit de bâtisses protégées.

Le président de la section Jura et Jura-bernois de la société suisse des ingénieurs et des architectes était l’invité de La Matinale ce mercredi. « Finalement, ce n’est pas les plus vieux bâtiments qui sont les plus mal isolés, nuance Pascal Burri. Ce sont les bâtiments des années 70 qui ont la plus mauvaise isolation ».

Il semblerait à première vue que les bâtisses dignes de protections sont intouchables. Il est pourtant possible d’opérer des transformations. « Mais c’est beaucoup plus compliqué », reconnaît le spécialiste. La marge de manœuvre dépend du degré de protection de l’immeuble ou de la maison. Techniquement, la méthode la plus simple reste l’isolation périphérique, qui rajoute une couche sur la façade mais ceci ne permet pas de conserver l’apparence originelle du bâtiment et est à proscrire.


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La moyenne d’âge des constructions en Suisse est de 45 ans. La moitié d’entre elles sont très mal isolées et la majorité est chauffée au mazout ou au gaz, note Pascal Burri. Il existe donc un réel potentiel d’efficacité énergétique, si l’on accélère les rénovations.

Cette thématique est au cœur d’une conférence publique qui se tient ce mercredi soir à 19h à la Sociéthalle de Moutier. /ddc


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