En décembre, la Biennoise Marlise Kölliker a reçu un Golden Women Award à Dubaï en tant que meilleure entrepreneuse de l'année 2023, dans la catégorie cosmétiques et beauté. Elle est à la tête d’une entreprise de produits ongulaire basée à Bienne
Dans le domaine de l’onglerie, la région du Seeland n’a aucun souci à se faire. Au début du mois de décembre, l’entrepreneuse Marlise Kölliker a été nommée « meilleure entrepreneuse de l'année 2023 », dans la catégorie cosmétiques et beauté à Dubaï. Marlise Kölliker est à la tête de Marlise K Nail Products & Academy AG, une entreprise de produits ongulaires, installée depuis 35 ans à la rue Dufour à Bienne. La Biennoise débute ainsi l’année 2024 avec un « Golden Women Award ». Un accomplissement qui l’a surtout marqué par les nombreux messages de soutien qu’elle a reçu sur les réseaux.
Un cadeau inattendu
Mais l’histoire semble tout droit sortie d’un film de Noël puisque ni la sexagénaire ni ses proches ne se sont inscrits au prestigieux concours. Aujourd’hui, l’entrepreneuse ne connaît toujours pas l’identité de la personne qui l’a inscrite. « J’ai été vraiment très surprise. J’ai reçu une lettre de la société, mais je ne sais toujours pas qui je dois remercier », détaille-t-elle.
Marlise Kölliker, à la tête d'une entreprise de produits ongulaires du même nom
Prête à conquérir le marché arabe
Marlise Kölliker est notamment à l’origine d’une académie destinée aux personnes souhaitant se former dans le domaine et a également cofondé l’association nationale Nail Design. Car la Biennoise vit de sa passion depuis maintenant 35 ans et il lui tenait à cœur de développer la profession en Suisse. « J’ai travaillé 8 ans pour le Département fédéral à Berne pour réussir ce brevet fédéral », explique l’entrepreneuse.
Marlise Kölliker, à la tête d'une entreprise de produits ongulaires du même nom
Avec cette nouvelle opportunité, Marlise Kölliker se sent prête à s'attaquer au marché arabe. Si une succursale a déjà vu le jour au Caire en Égypte, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis l’intéressent tout autant. Une véritable histoire d’amour entre la Biennoise et le stylisme ongulaire qui n’est pas près de s’arrêter. « Je ne voulais pas travailler jusqu’au bout de ma vie, mais maintenant, je vois cette chance d’aller dans les pays arabes », ajoute-t-elle sourire aux lèvres. /mbe