Quelques jours après les Fêtes, certains magasins de seconde main voient leur affluence augmenter. Un petit commerce se met en place grâce aux cadeaux de Noël qui n’ont pas fait le bonheur de leurs destinataires. Chez Speedy Cash à Bienne, le phénomène est bien connu, on y est même préparé. « Il y a clairement un afflux d’articles neufs en janvier, pour la plupart des cadeaux de Noël que leurs destinataires souhaitent revendre », explique Fabian Canepa, gérant du magasin Speedy Cash à Bienne.
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Parmi les cadeaux qui n’ont pas conquis le cœur de leur destinataire, il y a en ligne de mire les jeux vidéo « ce qui est surprenant à première vue », confie Fabian Canepa. Pour quelles raisons revend-on un cadeau ? « Le plus souvent parce que les gens les ont à double », ajoute le gérant. Certains cadeaux seraient plus délicats à choisir pour une autre personne... Les bijoux devenus orphelins sont apparemment aussi fréquemment recueillis dans les rayons de seconde main, pour trouver un nouveau propriétaire.
« Il y a pas mal de jeux vidéo et aussi des bijoux »
Entre mauvaise conscience et pragmatisme
Revendre un cadeau, quand on y pense, cela peut paraître une manœuvre sans cœur, mais le garder dans son grenier, est-ce pire ? Ce questionnement éthique fait pourtant les choux gras des magasins de seconde main, qui voient aussi leur affluence gonfler de clients à l’affut de ces bons plans. « Certains articles sont disponibles en plus grand nombre après les Fêtes, comme les consoles de jeu. Il y a clairement des clients qui viennent spécifiquement en cette période d’après Fêtes », ajoute le gérant. /jse