Le Röstigraben comme élément comique dans « Ciao-Ciao Bourbine »

Sorti mercredi dans les salles romandes, le film de Peter Luisi dépeint une Suisse où le français ...
Le Röstigraben comme élément comique dans « Ciao-Ciao Bourbine »

Sorti mercredi dans les salles romandes, le film de Peter Luisi dépeint une Suisse où le français devient l’unique langue nationale. L’acteur vaudois Vincent Kucholl était présent dimanche à Cinémont pour une projection en avant-première

Vincent Kucholl (à gauche) est à l'affiche de la comédie « Ciao-Ciao Bourbine ». (Photo : DMC Productions) Vincent Kucholl (à gauche) est à l'affiche de la comédie « Ciao-Ciao Bourbine ». (Photo : DMC Productions)

Le français comme l’unique langue nationale. C’est le scénario un peu fou du film « Ciao-Ciao Bourbine » (titre original « Bon Schuur Ticino ») sorti mercredi en Suisse romande. Il est diffusé ces jours en avant-première à Cinémont à Delémont. Déjà sortie fin novembre en Suisse allemande, cette comédie satirique met en scène le personnage de Walter Egli, un Alémanique de 56 ans qui travaille pour la police fédérale et qui doit veiller à ce que le passage au monolinguisme se fasse correctement. Problème : il ne parle pratiquement pas le français. Il est envoyé au Tessin avec un partenaire romand où la résistance contre la nouvelle loi est forte. Ce Romand est interprété par l’humoriste et comédien Vincent Kucholl. « Je n’ai pas trop eu besoin de me préparer pour ce rôle : je ne parle pas très bien allemand et, tout comme le personnage, je suis naturellement arrogant », nous a confié le Vaudois.

Entretien avec Vincent Kucholl : 

L’acteur de « Ciao-Ciao Bourbine » trouve que le plurilinguisme est une richesse de notre pays. Habitué à jongler avec les langues et à imiter les accents, la vedette des émissions 120 secondes et 52 minutes explique qu’il a acquis cette capacité à l’armée : « Ma manière de tromper l’ennui à l’armée, c’était d’observer et de reproduire la manière de parler de mes camarades », confie le Vaudois. Et enfin pour l’anecdote : son personnage se déguise à plusieurs reprises dans « Ciao-Ciao Bourbine ». Plusieurs costumes qu’il porte viennent du stock de l’émission 52 minutes. « Des gens m’ont demandé si le personnage avait été écrit pour moi. Or, le réalisateur, Peter Luisi, m’a envoyé le scénario déjà fini ! C’est un heureux hasard ! C’était un réel plaisir de camper tous ces personnages », mentionne Vincent Kucholl. /ech


 

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