Le Jura suisse et le Jura français se basent dès maintenant sur les mêmes statistiques salariales de part et d’autre de la frontière.
En 2006, un travailleur suisse de l’Arc jurassien gagnait 59% de plus qu’un travailleur de Franche-Comté en salaire horaire brut moyen. C’est une étude de l’Observatoire statistique transfrontalier de l’Arc jurassien qui le révèle.
Une étude qui démontre l’absence de dumping salarial de ce côté-ci de la frontière: un travailleur frontalier gagne 8% de moins à l’heure qu’un salarié suisse, ce qui s’explique par la plus forte proportion d’ouvriers parmi les frontaliers.
Autre constatation: un salarié de l’Arc jurassien travaille 1'800 heures par année, contre 1'200 heures pour un travailleur de Franche-Comté. En revanche, les frontaliers passent en moyenne plus de 2'000 heures par année à travailler dans l’Arc jurassien. Les entreprises de la région (Berne, Vaud, Jura, Neuchâtel) leur versent chaque année 5,1 milliards de francs.
Le Conseil de la Conférence TransJurassienne siégent ce jeudi à Neuchâtel, sous le thème: La difficile cohésion économique de l’Arc jurassien franco-suisse. Les politiciens présents ont fait part de leur volonté commune de rapprochement. /vco