Pascal Broulis s’explique. Selon nos informations, le Conseil d’Etat vaudois va répondre prochainement au courrier envoyé par son homologue jurassien, suite au passage très remarqué de son président, Pascal Broulis sur la TSR. C’était le 28 juin, le citoyen de Sainte-Croix, président du gouvernement vaudois, était appelé à réagir en direct à la baisse d’impôts proposée par l’exécutif jurassien. A la question "ce sera tentant pour un Vaudois de déménager dans le Jura , avec 40% d’impôts en moins ? " , Pascal Broulis avait répondu "c’est un risque, que vous prenez aussi, vu que vous n’aurez pas l’université, vous n’aurez pas les hautes écoles, vous n’aurez pas la culture. La culture a un coût, vous n’aurez pas les infrastructures en adéquation. (...) C’est une autre donne. "
Le Gouvernement jurassien écrit son étonnement
Les propos tenus par Pascal Broulis ont blessé le Gouvernement jurassien. Ils sont qualifiés d’inamicaux. Morépont ne souhaite pas polémiquer, ni remettre en cause les relations entre le canton de Vaud et celui du Jura, mais il ne pouvait pas ne pas réagir. C’est pourquoi une lettre a été envoyée au Conseil d’Etat vaudois, pour dire l'étonnement jurassien.
Les explications de Pascal Broulis
Le président du Conseil d’Etat vaudois et président de la Conférence des gouvernements cantonaux, Pascal Broulis, nous a indiqué jeudi matin avoir été très mal compris. Il voulait indiquer que le canton de Vaud ne peut pas se permettre, lui, de baisser ses impôts au vu des lourdes infrastructures qu’il finance. Pascal Broulis relève par ailleurs qu’il est le président d’Arcjurassien.ch, qu’il vit à Saint-Croix, et qu’il serait faux de lui faire un procès d’intention. Il fait son mea culpa si ses propos ont pu blesser des Jurassiens. /lba