Des chiffres rouges, une hausse d’impôts et une grande réflexion à lancer. L’année 2012 sera particulière au niveau financier pour St-Imier. Le maire Stéphane Boillat a présenté lundi le budget 2012, une copie qui présente un déficit de 877'000 francs et une hausse de la quotité de 0,6 dixième pour un taux fixé à 1,75. La commune de St-Imier a dû répercuter les effets de la nouvelle loi sur la péréquation financière et la compensation des charges, qui entrera en vigueur en janvier. La LPFC 2012 représente une charge supplémentaire de quelque 411'000 francs pour le ménage communal.
C’est exceptionnel cette année: le Conseil municipal pourrait passer en force avec son budget. Il n’en fera rien: le législatif imérien sera consulté jeudi. En cas de refus du budget, la population tranchera dans les urnes. La LPFC continuera de déployer ses effets néfastes sur les finances imériennes dans les années à venir. D’où la volonté du Conseil municipal de trouver des solutions. Pour l’exécutif, supprimer des postes dans l’administration ne suffira pas. La commune devra choisir entre couper dans les prestations et augmenter la fiscalité. /fra