Chaque jour en Suisse, 1200 personnes sont en attente d’un don d’organes. Pour sensibiliser la population, la coordinatrice générale du Programme latin de don d’organes (PLDO) était à Porrentruy cette semaine. Diane Moretti a donné une conférence aux élèves du collège Saint-Charles, conférence qu’elle a renouvelée dans la soirée pour le tout public. Cette démarche d’information est le but premier du programme mis en place en Suisse latine, financé par les cantons. Il s’agit de mieux sensibiliser sur les choix qui existent. C'est-à-dire que la carte de donneur permet à chacun de communiquer sa volonté de donner tout ou partie de ses organes, ou de ne pas souhaiter les donner. Pour l’heure, 18% de la population helvétique a rempli la carte à cet effet. Un pourcentage plus élevé permettrait toutefois de sauver des vies. La difficulté intervient en effet lorsque le sujet n’a jamais été discuté en famille, quand la volonté de la personne décédée n’est pas connue.
"Un message positif"
Si la Suisse peut mieux faire en matière de don d’organes, la coordinatrice du PLDO, Diane Moretti, souhaite aussi dans sa démarche remercier les familles des donneurs. " Chaque don est précieux. Une personne décédée peut sauver plusieurs vies en donnant ses organes." Un geste extrêmement fort, qui, parfois, peut aussi s’avérer positif dans le cheminement de deuil de l’entourage du donneur. Le Programme latin de don d’organes joue les facteurs et se charge parfois de mettre en lien receveur et famille du donneur via une lettre anonyme de remerciements. /lba