D’un point de vue historique, cet accord se situe dans une continuité assez logique du processus lancé en 1994, selon Claude Hauser. L'historien réagit ainsi à la déclaration d'intention signée par les gouvernements jurassiens et bernois lundi.
« La solution proposée devrait résoudre institutionnellement la Question jurassienne, mais sans avoir brûlé les étapes ». Ce professeur d’histoire à l’Université de Fribourg et spécialiste de la Question jurassienne y voit un réel pas en avant. « Le dialogue de l’Assemblée interjurassienne aboutit à un possible résultat concret et à une volonté de résoudre le problème en consultant la population ». Jusque-là, la situation paraissait plutôt bloquée, selon l’historien.
Moins de passion
« Il est logique que la population soit consultée sur son avenir institutionnel ». Mais le contexte est très différent de celui des années 1970, ajoute Claude Hauser. « Il y a moins de passion. Le climat est plus serein ». Il est encore toutefois trop tôt pour dire si cette votation marquera la fin de la question jurassienne, selon l'historien. « On ne peut pas dire que tout se résoudra forcément à l’issue de cette votation », conclut le spécialiste de la Question jurassienne. /ebr
« Une avancée pour la question jurassienne »
D’un point de vue historique cet accord se situe dans une continuité assez logique du processus ...
RJB