«Un acte de haute trahison»

Le camp antiséparatiste n’a pas été tendre avec le gouvernement bernois vendredi soir. Réunie ...
«Un acte de haute trahison»

Michael Schlappach, porte-parole du Groupe Sanglier, n'y est pas allé avec le dos de la cuiller Michael Schlappach, porte-parole du Groupe Sanglier, n'y est pas allé avec le dos de la cuiller

Le camp antiséparatiste n’a pas été tendre avec le gouvernement bernois vendredi soir. Réunie à l’appel du Groupe Sanglier, une centaine de personnes a commémoré à la halle de gymnastique de Perrefitte la date du 16 mars 1975, qui correspond au deuxième plébiscite. La déclaration d’intention signée par les gouvernements bernois et jurassien sur l'avenir de la région s’est retrouvée au centre des débats.

Plusieurs intervenants ont fustigé l’implication du Conseil-exécutif dans ce texte, jugé trop favorable à l’exécutif jurassien. Le principe de vote communaliste contenu dans le document a suscité de nombreuses critiques. Le président de Force démocratique Roland Benoit a parlé de «gifle à la population du Jura bernois».

Le conseiller de ville PLR de Moutier Patrick Röthlisberger a lui estimé que le gouvernement  bernois s’est «déculotté» face à son homologue jurassien. C’est le porte-parole du Groupe Sanglier Michael Schlappach qui a été le plus loin: «C’est un acte de haute trahison du Conseil-exécutif» a-t-il lancé. /fra


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