Fâcherie à la chancellerie

« Manque de transparence », « ambiance de travail tendue », « procédure exceptionnelle »… Le ...
Fâcherie à la chancellerie

L'hôtel de ville à Moutier L'hôtel de ville à Moutier

« Manque de transparence », « ambiance de travail tendue », « procédure exceptionnelle »… Le licenciement du chancelier adjoint de Moutier Jean-Pierre Maître a respecté les règles juridiques, toutefois non sans quelques maladresses. La Commission de gestion et de surveillance du Conseil de ville a rendu public son rapport sur cette affaire. Le document revient sur la procédure qui a mené au départ du vice-chancelier de Moutier une année avant la retraite.

 

Une brouille de presque 20 ans

Il faut remonter en 1993 pour déterrer les racines de ce dossier. Cette année-là, deux hommes sont en concurrence pour la place de chancelier de Moutier. Le premier, Daniel Jabas, qui décrochera le poste, malgré une ancienneté moindre, et le second, Jean-Pierre Maître, qui deviendra vice-chancelier. Depuis cette rivalité originelle, un conflit d’autorité et des problèmes relationnels se sont installés. Les deux collègues ne communiquaient plus que par courriels. Un manque de dialogue qui a conduit à ce que Jean-Pierre Maître n’apprenne que très tard la démission de son chef… Le même jour, il lui est signifié que son départ est coordonné à celui de son supérieur… et ce, à une année de la retraite. Un manque de transparence dénoncé par la commission du Conseil de ville. Le législatif n’a pas non plus été mis au courant de la procédure, qui impliquait pourtant le passage à un contrat de droit privé pour le vice-chancelier.

Bref, peut mieux faire, conclut la commission, même si juridiquement le cas a été traité dans les règles. Peut mieux faire et doit mieux faire. Le rapport souligne la nécessité d’organiser des cours de gestion du personnel… pour éviter que des brouilles restent vingt ans sans solution. /mri


 

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