Le Parc naturel régional du Doubs (PNRD) va bientôt entrer dans une nouvelle phase. Muriaux est la dernière entité à devoir se prononcer sur le projet. L'assemblée communale du village aura lieu en août prochain. Passée cette ultime votation, le parc en aura terminé avec sa phase de création. La suite sera alors entre les mains de la Confédération car c'est à Berne que revient la décision d'octroyer ou non le label parc au PNRD. Un avis positif, et le parc rejoindra les douze autres sites qui bénéficient déjà en Suisse de cette appellation officielle, grâce à leur engagement de promouvoir à la fois un développement économique et durable. Le 1 janvier 2013 débutera ensuite la mise en oeuvre sur le terrain des projets dépendants de l'octroi du label.
Un bilan positif
Gérard Cattin se dit satisfait du déroulement de la phase de création. Le secrétaire général de l'association relève « l'opportunité d'affiner les conditions de mise en place de ce parc et la possibilité d'informer les associations, les collectivités publiques et les citoyens ».
Un label qui en cache un autre
Outre les volets tourisme et préservation environnementale de la région du Doubs, les opportunités offertes par le label parc donnent la possibilité pour les agriculteurs de développer la matière première sur place et de la commercialiser. « Le label parc permet l'obtention du label produit/prestation », explique Gérard Cattin. Une mention qui selon lui « fera reconnaître les prestataires bien au-delà de notre région et ouvrira de nouveaux débouchés à l'agriculture locale ».
Deux villages refusent le projet
Soubey et Le Bémont ont dit non à un projet qui compte donc à ce jour, et avant le vote de Muriaux, seize communes. Les raisons de ce refus sont multiples: crainte d'avoir de nouvelles prescriptions, réserves émises quant au coût de l'opération et peur liée à une perte d'autonomie des associations locales. « Nous regrettons ces refus, précise Gérard Cattin, mais nos statuts permettront de les faire revenir dans le giron du parc au cas où Soubey et Le Bémont changeaient d'avis à l'avenir. »
Un budget assumé à plusieurs
Le projet repose sur un budget annuel de 700'000 francs. Les communes et les partenaires privés du parc apporteront au moins 20% du financement total. Le reste se répartit entre la Confédération jusqu'à 50% et les cantons à hauteur maximale de 30%. /gco