Quelques emplois supplémentaires pourraient être sauvés dans le cadre de la délocalisation des activités de Greatbatch. Une table ronde s’est tenue jeudi suite à l’annonce début juillet de la suppression de 180 emplois sur les sites d’Orvin et de Corgémont. La réunion a rassemblé la direction du groupe américain, le canton de Berne, le syndicat Unia et les communes concernées, notamment. Greatbatch va examiner la possibilité de conserver 25% du volume de production dans le Jura bernois. Il faudra toutefois que des sous-traitants locaux puissent reprendre ces activités et que les clients approuvent ce transfert. Une quarantaine de postes de travail, environ, pourraient ainsi être maintenus, au total. Le syndicat Unia estime toutefois que cette piste n’aura aucun impact sur l’emploi et continue à dénoncer l’attitude de Greatbatch.
Préretraites et formation, Unia doute
Greatbatch a par ailleurs assuré le canton de Berne et les communes de sa collaboration étroite pour la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de réinsertion du personnel. Le financement de formations pour les employés au bénéfice de faibles qualifications est notamment envisagé. Le groupe américain s’engage, par ailleurs, à analyser des solutions individualisées de retraites anticipées.
Unia met en doute les intentions de Greatbatch. Le syndicat entend se battre sur la question des préretraites et estime, par ailleurs, que Greatbatch ne pourra pas délivrer de formation au personnel alors que l’entreprise tourne actuellement à plein régime. Le syndicat continue, enfin, à critiquer le plan social mis en place par le groupe américain qui ne profitera qu’aux employés qui acceptent de ne pas quitter l’entreprise avant l’arrêt de la production, soit à fin 2013. /fco