Le 1er coup de pioche des Stades de Bienne aux Champs-de-Boujean à Bienne. Au premier plan, Martin Kull, CEO de HRS, Pascale Berclaz, vice-président du FC Bienne et Erich Fehr (casque jaune), le maire de la cité seelandaise, notamment
L’attente a duré 5 ans, mais elle a pris fin jeudi avec le premier coup de pioche aux Champs-de-Boujean. Les nouveaux Stades de Bienne devraient être achevés au printemps 2015. Les autorités, les clubs sportifs et les investisseurs ont qualifié d’une seul voix l’événement d’historique. Une patinoire de 7000 places, un terrain de football de 6000 places et une halle de curling notamment seront construits. Les surfaces commerciales de 2750 mètres carrés devraient, quant à elles, ouvrir à fin 2014.
Pour les clubs sportifs biennois, il est à présent permis de rêver, comme l’a souligné Pascale Berclaz, vice-présidente du FC Bienne lors de la cérémonie officielle.
Rappel des faits
Aujourd’hui les esprits sont à la fête, mais difficile d’oublier que cette longue attente a provoqué des dégâts collatéraux. Le FC Bienne s’est exilé à Neuchâtel et la Fête fédérale de gym 2013 ne se tiendra pas dans les nouveaux Stades, mais au bord du lac et dans les communes limitrophes de la cité seelandaise.
Le projet s’annonçait pourtant sous les meilleurs auspices : un quart des votants biennois l’ont plébiscité en 2007. La municipalité promettait alors l’ouverture des Stades en 2011.
La crise est toutefois passée par là. Les citoyens ont été contraints de voter une deuxième fois en 2008 pour un projet allégé, à 77 millions de francs. En 2010, la société générale HRS s’alliait avec l’investisseur privé Alstone. Les tergiversations entre HRS et Alstone, notamment, provoquaient un report de l’ouverture des Stades jusqu’en 2014.
Le canton de Berne acceptait toutefois en 2011 de financer les installations, mais à hauteur de 10 millions au lieu de 24 millions de francs.
En mars 2012, le Conseil municipal seelandais renonce au partenariat avec Alstone. HRS reste donc seule en course et confirme en juin la réalisation des stades. Plusieurs sociétés se sont d’ailleurs engagées jusqu’ici à louer la moitié des locaux commerciaux. /iwr
