Les routes de la région font toujours parler d’elles. Il n’est toutefois pas question de déneigement aujourd’hui mais d’assainissement. Le Conseil-exécutif estime que la fermeture de la route de Chasseral en septembre dernier était tout à fait justifiée. Le tronçon avait été interdit à la circulation pour permettre son assainissement. Un service de bus réduit avait toutefois été mis en place. Une fermeture problématique selon le député socialiste imérien Francis Daetwiler. Ce dernier jugeait inadéquat de bloquer cette voie d’accès en pleine période touristique.
Francis Daetwiler déplore notamment le fait que les horaires de transports publics n’aient pu être modifiés en temps voulu, ce qui s’est traduit par des pertes de recettes pour les CJ et donc pour la commune de Saint-Imier. Cette dernière assume en effet les coûts non-couverts. Le député imérien demande quelle aurait été la position du canton de Berne si la desserte de Chasseral avait dépendu d’une ligne subventionnée par la manne cantonale. La réponse est catégorique, le Conseil-exécutif aurait fait le même choix. Le gouvernement bernois estime que les pertes de recettes occasionnées par la mise en service d’un bus à capacité réduite pendant la période du chantier sont insignifiantes en regard des dommages économiques et corporels qu’aurait pu engendrer un accident causé par une déficience dans l’entretien de la chaussée.
Le Conseil-exécutif ajoute que la fermeture de la route de Chasseral pendant le mois de septembre était la solution plus judicieuse. Il était difficile de planifier des travaux en juin puisque la route se situe à 1400 mètres. Juillet et août sont quant à eux les mois les plus touristiques. Septembre était la dernière possibilité pour réaliser ces aménagements avant l’automne. /ast
