La relève se fait rare

Les maraîchers suisses sont en mal de relève. Les jeunes ne sont pas assez intéressés à embrasser ...
La relève se fait rare

Andreas Stump, maraîcher à Courgenay Andreas Stump, maraîcher à Courgenay

Les maraîchers suisses sont en mal de relève. Les jeunes ne sont pas assez intéressés à embrasser ce métier. L’Union Maraîchère Suisse tire la sonnette d’alarme. Seule une douzaine d’apprenants va commencer sa formation en août, alors que septante exploitations proposent des places d’apprentissage à travers tout le pays.

 

Un travail difficile

Pour Andreas Stump, les conditions de travail peuvent expliquer ce désamour. Le maraîcher de Courgenay explique que le labeur manuel est important, malgré la mécanisation du métier. Les horaires sont irréguliers, les jours sont bien chargés, notamment en été, mais les salaires ne sont pas très élevés. Du coup, les jeunes maraîchers poursuivent souvent leur formation en horticulture et travaillent ensuite dans la vente avec une meilleure rémunération.

 

Une formation qui pose problème

Le système de formation est également pointé du doigt par Andreas Stump. Il a changé en 2009. Un apprenant de 3e année coûte désormais très cher à son employeur, car il passe près de six mois de cette période de formation à l’école, alors que le temps scolaire est moins important au début de l’apprentissage. Les exploitations rechignent ainsi à offrir des contrats de travail aux apprenants de 3e année. /msc


 

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