Trancher dans le vif ne serait pas la solution

Diverses mesures d’économie prônées par le Conseil de ville biennois pourraient menacer l’équilibre ...
Trancher dans le vif ne serait pas la solution

De gauche à droite : Ruth Macauley, resp. des centres de ressources pour l'enseignement spécialisé, Magali Clénin, resp. du centre de mesures pédagogiques particulières et Cédric Némitz, conseiller municipal en charge de la Formation De gauche à droite : Ruth Macauley, resp. des centres de ressources pour l'enseignement spécialisé, Magali Clénin, resp. du centre de mesures pédagogiques particulières et Cédric Némitz, conseiller municipal en charge de la Formation

Diverses mesures d’économie prônées par le Conseil de ville biennois pourraient menacer l’équilibre de l’enseignement. C’est du moins l’avis de Cédric Némitz. Le conseiller municipal en charge des Ecoles de la ville de Bienne a rassemblé la presse lundi matin. Il estimait nécessaire de revenir sur les réponses données à plusieurs interventions parlementaires. Le directeur de la formation souhaitait mettre l’accent sur  les conséquences de coupes dans les dépenses de la ville. A un mois des discussions sur le buget, plusieurs élus de droite réclament notamment des restrictions en lien avec les écoles.

La première intervention, la motion interpartis lancée par l’élu vert’libéral Alain Pichard, demande la suppression de deux postes à mi-temps, ceux de la coordination de l’enseignement spécialisé et des mesures pédagogiques particulières. Quelque 220 enfants ont été suivis dans ces domaines en 2012, ce qui représente un enfant par classe biennoise. L’exécutif répond en substance qu’en cas de coupe, les directions des écoles devraient endosser les tâches de gestion de 72 postes de spécialistes entre les différents établissements de la ville. Une solution qui paraît inacceptable pour le conseil exécutif.
 

La deuxième motion émane de l’élu PLR Leohnard Cadetg. Elle propose d’élever la moyenne d’élèves de 19 à 21 par classe pour alléger le déficit de la ville de près de 1,4 millions de francs. Une mesure contre laquelle s’insurge aussi Cédric Némitz. Le conseiller municipal estime qu’une telle réduction nuirait autant aux élèves qu’aux enseignants, à long terme, même si elle influe favorablement sur les finances dans un premier temps.

Les deux motions en question figurent à l’ordre du jour de la séance du Conseil de ville du 19 septembre prochain. /iwr


Actualisé le

 

Actualités suivantes

Articles les plus lus