Les représentants de la ville de Bienne impliqués dans le projet d'amélioration de la qualité de l'habitat : (de g. à dr.) Beatrice Reusser, responsable des Affaires sociales, Beat Feurer, en charge de l'Action sociale et de la Sécurité, Erich Fehr, maire de Bienne et Thomas Gfeller, délégué à l'économie, en charge du Marketing de la ville
Le conseil municipal de la cité seelandaise veut changer l’image de la ville. L’exécutif estime que certains propriétaires profitent des prestations de l’aide sociale pour empocher des loyers surfaits, sans se soucier de rénover leur parc immobilier. Les logements délabrés nuiraient à l’attractivité de la ville. L’exécutif se fonde sur une étude dont le résultat est paru au printemps dernier pour prendre des mesures contre les abus.
Les mesures en détails
Première « offensive », la police des constructions augmentera les contrôles dans les immeubles vétustes. Le service - qui dépend de la ville – sanctionnera les propriétaires qui ne respectent pas les prescriptions légales en matière de protection contre les incendies ou de constructions, par exemple. La municipalité déploie ainsi des moyens de pression sur les propriétaires d’immeubles, sommés de remédier aux défauts constatés.
Par ailleurs, Bienne ne payera plus directement les loyers aux propriétaires. La ville versera désormais l'argent aux bénéficiaires de l’aide sociale, qui devront s'acquitter eux-mêmes de leur loyer. La mesure prendra effet le 1er octobre. Elle sera introduite par étapes successives chez les différents prestataires.
Autre incitation, la ville de Bienne décernera chaque année le « Prix engagement » aux propriétaires qui auront effectué les rénovations les plus remarquables pour l’esthétique de la ville. /iwr