Les jeunes sont bien informés sur les enjeux du vote du 24 novembre, et plus généralement sur la Question jurassienne, mais ils ne se sentent pas impliqués. C’est en résumé ce qui est ressorti du débat organisé par le Parlement de la jeunesse du canton du Jura lundi matin. En présence de la ministre jurassienne de la formation, de la culture et des sports Elisabeth Baume-Schneider et d’Alain Piquerez, membre de « Construire ensemble », une quinzaine de députés, sur les 26 que compte le Parlement de la jeunesse, ont pris part aux discussions. Après une présentation de la Question jurassienne et des enjeux du 24 novembre réalisée par Claude Rebetez, ancien membre de l’AIJ et professeur d’histoire-géographie, le débat a plutôt pris la tournure d’une discussion ouverte et constructive. Les députés ont pu témoigner de leur propre expérience, exprimer leur point de vue, leurs craintes et poser leurs questions à Elisabeth Baume-Schneider et à Alain Piquerez.
Cibler les jeunes
« Les jeunes se rendent bien compte du processus qui va être entamé si la votation est acceptée le 24 novembre, de l’ampleur du vote ainsi que de l’objet qui nous est proposé. Ce qui est plus difficile par contre, c’est d’imaginer plus concrètement comment les choses vont se développer et ce qui sera mis en place par la suite en cas de « oui », explique Pamela Guerne, membre du Parlement de la jeunesse. Pour impliquer les jeunes, il faudrait encore mieux vulgariser l’information et plus cibler sur les avantages que cela va apporter à la jeunesse », ajoute la députée. /afa