Les vignerons du bord du lac de Bienne frappés par l’orage de grêle du 20 juin peuvent bénéficier des mêmes aides que leurs collègues du canton de Neuchâtel. C’est ce que répond le Conseil-exécutif à une interpellation de la députée UDC Anne-Caroline Graber. Les aides fédérales en question sont, en fait, des indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail. Elles permettent aux travailleurs d’obtenir une compensation des pertes imputables aux conditions météo. Le Conseil-exécutif note qu’aucun vigneron du canton de Berne n’a déposé de demande d’indemnisation de ce type. Principale explication : les exploitations viticoles de la région de La Neuveville et de Gléresse sont des entreprises familiales qui n’engagent pas d’employés fixes.
Le point sur les dégâts
L’orage de grêle du 20 juin dernier a provoqué des dégâts de l’ordre de 2,5 millions de francs dans les vignobles du bord du lac de Bienne. Environ 120 hectares sur les 242 que compte la région viticole des régions de La Neuveville et de Gléresse ont été touchés avec des pertes qui se situent entre 30 et 80%. Les vignerons ont eu la possibilité d’acheter du raisin supplémentaire auprès des domaines qui n’ont pas été touchés par la grêle, histoire de compenser les pertes. Le Laboratoire cantonal de Berne a d’ailleurs porté la quantité permis d’achat de raisin supplémentaire de deux à quatre tonnes par exploitation. Seules deux exploitations ont fait une demande en ce sens. /fco