La mairie de Bienne, dite Maison Blösch (source Guilde de la Vieille ville de Bienne)
Bienne se fait suffisamment entendre au niveau régional, voire suprarégional. La création d’un poste de délégué aux relations extérieures est donc un luxe superflu. C’est en substance la réponse du Conseil municipal de la cité seelandaise à un postulat de Mohamed Hamdaoui. Le conseiller de ville socialiste demandait à l’exécutif d’étudier le bien-fondé d’un tel poste. Pour l’élu, les intérêts de Bienne seraient mieux défendus dans les parlements cantonaux et fédéraux. Un avis que ne partage pas le Conseil municipal.
L’exécutif biennois précise tout d’abord que la mairie est l’unique responsable de la coordination de la politique extérieure de la ville. De ce fait, un délégué aux relations extérieures risquerait de compliquer la tâche du maire de Bienne. Un nouveau poste serait par ailleurs malvenu en cette période de vaches maigres. Erich Fehr estime également être en mesure de défendre suffisamment les intérêts de la cité seelandaise. Il fait valoir sa participation dans plusieurs organismes, en particulier le Réseau des villes de l’arc jurassien, la Conférence des maires du Jura bernois et la Région capitale suisse. Le maire de Bienne admet malgré tout le manque de poids politique de l’exécutif au niveau cantonal ou fédéral. Une lacune à mettre sur le compte du Règlement communal qui interdit aux membres du Conseil municipal et donc au maire, de siéger au Grand conseil notamment. Erich Fehr dit avoir trouvé la parade pour combler ce manque. Il rencontre les députés biennois avant chaque session du législatif cantonal. Bienne aurait donc tout loisir de se faire entendre, sans intermédiaire. /iwr
