Suspense pour les francophones de Nidau

Le sort des élèves francophones de Nidau se joue jeudi soir. Le Conseil de ville nidowien doit ...
Suspense pour les francophones de Nidau

Le Conseil de ville de Nidau en séance Le Conseil de ville de Nidau en séance

Le sort des élèves francophones de Nidau se joue jeudi soir. Le Conseil de ville nidowien doit décider s’il veut les priver de cursus scolaire en français à Bienne. Le Conseil municipal de Nidau veut obliger les écoliers à fréquenter les classes sur son sol. La commune n’étant pas bilingue, les enfants n’auront d’autre choix que l’enseignement germanophone. L’exécutif nidowien explique cette décision pour des motifs financiers. 

Les enfants francophones coûteraient trop cher à la commune, selon le Conseil municipal de Nidau. Des économies de l'ordre de 150 mille francs par année pourraient être réalisées, si le Conseil de ville acceptait de priver les écoliers d’enseignement en français à Bienne. Une mesure qui vise à renflouer les caisses. Nidau vient de l'annoncer : les pertes s'élèvent à 3,3 millions de francs. C’est le premier déficit de la commune depuis quelques années.

Le parti socialiste romand de Bienne, le Conseil des affaires francophones et les trois conseillers de ville romands de Nidau notamment se rebiffent. Ils jugent discriminatoire de vouloir obliger les enfants à étudier en allemand. Un avis que ne partagent pas les représentants alémaniques de la commune. Les partis bourgeois, - sans les élus radicaux francophones s'entend - jugent d’un bon oeil une scolarisation germanophone obligatoire. Pour le maire de Nidau, le radical Adrian Kneubühler, les petits francophones augmenteraient ainsi leurs chances de devenir bilingues. Un bilinguisme qui serait donc subi et pas forcément désiré pour les parents nidowiens francophones. /iwr

 

 


Actualisé le

 

Actualités suivantes

Articles les plus lus