Passation de pouvoir au château de Nidau

Le socialiste Philippe Chételat entrera en fonction comme préfet de l’arrondissement administratif ...
Passation de pouvoir au château de Nidau

Le préfet de Bienne sortant Werner Könitzer entouré de son successeur Philippe Chételat à gauche et du Conseiller d'état Christoph Neuhaus à droite Werner Könitzer, préfet de Bienne sortant au 31 décembre 2013, entouré de son successeur Philippe Chételat à gauche et du Conseiller d'état Christoph Neuhaus à droite

Le socialiste Philippe Chételat entrera en fonction comme préfet de l’arrondissement administratif de Bienne le 1er janvier 2014. La cérémonie de départ de Werner Könitzer, l'ancien préfet, s'est déroulée lundi au château de Nidau en présence du Conseiller d’état Christoph Neuhaus.

Werner Könitzer également membre du PS quitte sa fonction après 21 ans de bons et loyaux services. L'ancien préfet a les pieds sur terre et le regard pétillant. S’il part, ce n’est assurément pas par lassitude. Bien des tâches l’attendent encore, à commencer par celles qu’il occupe au FC Bienne en tant que président. Le ballon rond pourrait même trôner en bonne place sur un certain char de carnaval, celui dont l’ancien préfet sera le prince en mars 2014.

Né à Berne un 29 août, Werner Könitzer est venu à Bienne très jeune pour y travailler. Il a été mécanicien de précision dans une grande entreprise avant de faire du marketing. En 1980, le PS d’Orpond le propulse à l’exécutif, puis à la mairie où il siège 11 ans durant. La préfecture de Nidau lui ouvre sa porte, avant de devenir celle de Bienne avec la réforme administrative. Du château, le regard plonge vers le Schlössli. L'hôtel de passe qui a donné naissance à la loi sur la prostitution, œuvre du préfet, pour qui les travailleuses du sexe méritent le respect. L’homme a par ailleurs vécu l’Expo 02. une expérience inoubliable. Il déplore toutefois que l’Hélix symbole de la fête nationale ait disparu. Autres regrets, cinq grandes crues du lac et trois morts dans des incendies durant son règne. L’ancien préfet précise qu’il reste dans l’Etat-major de crise pour former son successeur. S’il quitte le château, Werner Könitzer n’en demeure pas moins grand seigneur. /iwr


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