Des petites surfaces d’herbe non fauchée peuvent être observées dans les prairies de la région. Ce n’est pas un oubli mais une démarche volontaire des agriculteurs pour préserver la biodiversité. La technique a notamment pour objectif de sauver certaines espèces comme le tarier des prés, un oiseau en voie de disparition qui niche encore dans le secteur des Convers à Renan.
Sur le territoire du Parc régional Chasseral, plus de 250 agriculteurs (environ 70%) laissent des herbes hautes dans leurs champs. Ils peuvent être dédommagés pour compenser la perte de qualité de l’herbage engendrée par cette mesure. Des paiements directs de la Confédération et des cantons sont débloqués au travers du projet de réseaux écologiques administré par le Parc régional Chasseral. /kro