Chevaux Franches-Montagnes et soldats marchent au pas à l’armée. Depuis début août, les troupes du train ont acquis leur compagnon de formation. Après six mois d’instructions, les recrues font connaissances avec leur Franches-Montagnes. Pour le vétérinaire de l’armée, Stéphane Montavon, « la race du Franches-Montagnes est idéale car elle est la seule qui peut être utilisée comme cheval de trait et comme cheval de selle ». Au centre de compétence des animaux de l’armée à Schönbuhl, les instructeurs forment d’abord les soldats avant les chevaux. « Les chevaux sont formés chez leur propriétaire civil qui les fournit à l’armée. Pour les recrues il y a encore tout à faire », ironise le sergent-chef Stoll. Toutefois, pour la recrue jurassienne, Justine Glatz, « l’affinité entre animaux et militaires est essentielle au bon déroulement du service ».
Le rôle du cheval des Franches-Montagnes dans l’armée suisse est le dernier volet de notre série avant le Marché-Concours. /lbr