La patinoire d’Erguël, à Saint-Imier, a besoin d’une cure de jouvence. Le toit de la bâtisse ne supporte plus une charge de 280 kilos par mètre carré, d’où la nécessité d’entreprendre des travaux pour répondre aux normes. Trois variantes sont aujourd’hui à l’étude.
La première option consisterait à rénover la charpente existante pour un coût de 1,690 million de francs. La deuxième option serait de construire une nouvelle charpente devisée à 2,150 millions. Quant à la troisième option – la plus ambitieuse – elle vise à refaire à neuf la charpente, la façade, la dalle, la ventilation, le réseau de conduites et les bandes, le tout pour la somme de 4,9 millions de francs. La coopérative de la patinoire d’Erguël estime qu’il n’y a rien à entreprendre concernant les vestiaires, les gradins et la buvette.
Six communes concernées
Un plan de financement et de fonctionnement rédigé par la commune de Saint-Imier est en phase de finition. Les communes voisines de Cormoret, Courtelary, Renan, Sonvilier et Villeret – qui ont un représentant au sein de la coopérative – seront ensuite appelées à se prononcer. La variante qui sera choisie pour rénover la patinoire d’Erguël dépendra de la volonté et de l’engagement financier de ces communes. Aucun calendrier n’est encore établi, mais la situation devrait se décanter début 2015.
La coopérative est partie en quête de deniers, mais sans succès auprès des milieux liés au hockey sur glace. Seul le Conseil du Jura bernois se dit prêt à mettre la main au porte-monnaie. Le CJB pourrait subventionner les travaux à hauteur de 14% du coût total.
La coopérative souhaite que la patinoire rénovée soit opérationnelle pour la saison 2016/2017. Selon elle, la variante la plus étoffée permettrait une économie d’énergie de 30% à 40%, et allégerait considérablement la facture d’électricité, notamment dans la production de la glace au mois de septembre. /rch
