Une hausse de 30% au cours des trois dernières années. L’anorexie touche de plus en plus de monde et de plus en plus de jeunes, selon Pro Juventute. Le Jura bernois ne fait pas exception à la règle.
Plusieurs facteurs pourraient être à l’origine de l’augmentation de cette maladie. Tout d’abord, les signes d’anorexie apparaissent juste avant, pendant, ou juste après la puberté. Mais les réseaux sociaux – et la société en général – en seraient la cause principale. « Il y a des préoccupations autour du corps à cette âge. S’accepter soi-même est parfois difficile », explique Frédéric Wühl, médecin pédo-psychiatre à l’Unité d’hospitalisation psychiatrique pour adolescents à Moutier.
Certains signes doivent alerter les parents. Si l’enfant commence à effectuer, tout à coup, beaucoup de sports ou de regarder attentivement ce qu’il mange. Mais ce n’est pas tout : « La première chose, c’est la perte de poids. Bien sûr, il peut y avoir des fluctuations à la puberté. Mais s’il y a une tendance à la baisse, cela devient préoccupant », continue Frédéric Wühl.
A noter que l’anorexie se soigne. Soit de manière ambulatoire, soit en clinique. Le traitement peut être plus ou moins lourd suivant la personne et l’importance de la maladie. Mais il ne fait pas tout. « Les jeunes ont besoin du soutien de leurs parents. L’entourage doit se sentir impliqué », conclu le pédo-psychiatre de l’UHPA à Moutier. /jeb
