Les discothèques peuvent à nouveau accueillir les clubbeurs, mais de 18h à minuit. Une opération pas forcément rentable pour le Duo Club à Bienne, qui veut toutefois soigner sa clientèle
Difficile de parler de boîte de nuit quand on ouvre en plein jour à 18h pour fermer à minuit. C’est pourtant la réalité des discothèques, autorisées à accueillir les clubbeurs depuis une semaine déjà. Celles qui ont franchi le pas ont dû se réinventer. A Bienne, le Duo Club a organisé ce week-end deux soirées sur inscription. Un moyen de respecter les consignes : pas plus de 300 personnes et une traçabilité des clients à assurer. L’ambiance était au rendez-vous selon le patron du club Sascha D'Antonio, même si démarrer la vie nocturne en fin d’après-midi est franchement étrange :
Ouvrir dans ces conditions n'est pas rentable, explique Sascha D'Antonio. Tout au plus le Duo Club parvient-il à couvrir les frais de ces soirées post-corona. L'établissement veut surtout faire plaisir à ses clients. Pour le patron, la levée du couvre-feu est toutefois attendue avec impatience. Une situation telle que celle qui prévaut actuellement ne peut pas durer, et la fermeture à minuit n'est pas la solution optimale selon lui :
Malgré ces conditions difficiles, les clients ont répondu présents ce week-end. Et même si le club n'a pu accueillir que 300 personnes contre près de 1000 lors des grandes soirées, les clubbeurs sont venus avec la ferme intention de danser et de s'amuser, malgré l'heure précoce :
Dans la région, toutes les discothèques n'ont pas rouvert pour autant. C'est le cas du Lux Club à La Chaux-de-Fonds. On attend un nouvel assouplissement de la part des autorités fédérales. Des décisions pourraient être prises la semaine prochaine dans ce sens. /oza