Après le rejet de son recours à propos de l'élection du bureau du Conseil du Jura bernois, le groupe autonome s'interroge sur la surveillance de l'institution. La présidente du CJB répond
Le groupe autonome au Conseil du Jura bernois (CJB) a officiellement réagi vendredi au rejet de son recours contre l’élection du bureau de l’institution en mai dernier. Il dénonce dans un communiqué une omission de la loi et de l’esprit de la loi, alors que le PSA aurait dû récupérer la présidence du CJB selon une tradition de tournus, et s’insurge contre la mise à l’écart de la minorité par le Conseil-exécutif. Selon les autonomistes, l'élection du bureau n'est pas qu'une procédure administrative et organisationnelle interne, comme l'a interprété le gouvernement bernois. « L’élection du bureau est inscrite dans la loi qui en définit sa composition politique. D’autre part, les décisions du CJB sont parfois d’ordre politique mais aussi d’ordre administratif. Son président a le droit de voter et il possède la double voix en cas d’égalité », écrit le groupe autonome, qui ajoute qu'une représentation inéquitable des forces politiques à cette fonction est contraire à la loi.
Quelle voie de recours ?
S'agissant du recours déposé par le groupe autonome, Virginie Heyer défend l'irrecevabilité. Elle revient aussi sur les raisons qui ont poussé la majorité des élus au CJB à ne pas placer un autonomiste à la présidence de l'institution. Une décision éminemment politique, mais assumée :
C'est donc dans ce contexte sulfureux que va s'achever la présente législature. Pour rappel, le Conseil du Jura bernois sera renouvelé lors des élections cantonales du 27 mars. /oza