Membre de l’UDC biennoise, le policier a décidé de renoncer à son siège car cette fonction est incompatible avec sa profession. Il cèdera sa place à un Romand de sa liste, a-t-il assuré
Le
cercle électoral de Bienne-Seeland possède 27 sièges au Grand Conseil, dont
quatre réservés aux élus romands. (Photo : archives)
Nouveau rebondissement dans le dossier de l'UDC biennoise au Grand Conseil. Moins d’une semaine après son élection, le Romand Luca Francescutto a pris la décision de renoncer à sa place au législatif bernois. Sa profession d’agent de police ne l’autorise pas à siéger au niveau cantonal. « Je suis dans la même situation que si j’avais une Ferrari devant ma maison et que je ne pouvais pas la conduire », a-t-il confié au Journal du Jura.
Qui pour reprendre sa place ?
L’UDC biennoise a beaucoup fait parler d’elle durant la campagne électorale. Pour prétendre à l’un des quatre sièges de la circonscription Bienne-Seeland réservés aux candidats francophones, il lui fallait présenter une liste exclusivement romande. Mais sur sa liste figuraient des candidats alémaniques, qui auraient pu remporter l’un de ces fauteuils.
La décision de Luca Francescutto remet la question sur la table : qui de ce parti siègera au Grand Conseil ? L'élu au Conseil de Ville de Bienne l’a assuré, ce siège reviendra de droit à un Romand, même si Anja Senti, une Alémanique du Seeland, est arrivée en deuxième position. Une information confirmée par Sandra Schneider. Contactée par RJB, la secrétaire de l’UDC biennoise a révélé être en discussion avec son président Patrick Widmer pour qu'il reprenne le flambeau. Un nom sera communiqué dans le courant de la semaine prochaine. /ddc
