Un demi-siècle, de l’espoir et des questions pour les Courses de chiens de traîneaux de Saignelégier

La manifestation fêtera ses 50 ans les 28 et 29 janvier prochains. Le manque de neige pourrait ...
Un demi-siècle, de l’espoir et des questions pour les Courses de chiens de traîneaux de Saignelégier

La manifestation fêtera ses 50 ans les 28 et 29 janvier prochains. Le manque de neige pourrait la pousser à se réinventer à moyen terme

Les membres du comité d’organisation des Courses de chiens de traîneaux tentent tant bien que mal de faire poser pour la photo les chiens de la musheuse Brigitte Favre. Les membres du comité d’organisation des Courses de chiens de traîneaux tentent tant bien que mal de faire poser pour la photo les chiens de la musheuse Brigitte Favre.

Les Courses de chiens de traîneaux de Saignelégier fêteront leur demi-siècle les 28 et 29 janvier prochains. L’arrivée de la neige tombe à point nommé, après trois annulations successives. Au programme des réjouissances, courses de chiens de traîneaux, village nordique, exposition retraçant les 50 ans de la manifestation, animations autour des chiens nordiques, restauration, ou encore soirée festive le samedi. Une aurore boréale sera projetée sur l’esplanade du Marché-Concours. La commune de Bonfol, invitée d’honneur qui attendait son tour depuis trois longues années, sera également mise en avant.

L’organisation des Courses de chiens de traîneaux réfléchit toutefois à son futur. Et pour cause : sur les 12 dernières années, les mushers n’ont pu s’affronter qu’à trois reprises. Le réchauffement climatique rend la neige toujours plus rare dans notre région. La présidente du comité d’organisation, Toinette Wisard, se résout à voir la manifestation évoluer à moyen terme : « Elle est vouée à se transformer, à nous d’être imaginatifs. Il y a déjà quelques adaptations qu’on essaie de faire pour proposer un spectacle, même s’il n’y a pas de course. »

La réflexion nécessaire ne semble pourtant pas décourager les mushers : 120 candidats suisses et européens sont inscrits. Brigitte Favre, députée au Parlement jurassien et musheuse à ses heures perdues, loue les mérites de la manifestation organisée à Saignelégier. « Tous les petits détails comme le village nordique, et bien sûr le public présent en nombre – ce qui est rare ailleurs – en font un rendez-vous spécial », estime-t-elle. Pour autant, il a été difficile pour les mushers de se préparer cette saison, avoue Brigitte Favre : « Le manque de neige c’est une chose, on a des karts ou des quads pour entraîner les chiens, mais les températures ont souvent été trop élevées pour les chiens. »

Brigitte Favre : « Cette saison, c’était très compliqué de préparer les chiens. »

Le programme complet est à retrouver ici.

En cas d’annulation des courses, le public aurait tout de même de quoi y trouver son compte. La Fête du chien nordique, déjà mise sur pied en 2014 et 2016, fait figure de plan b. Une décision devrait intervenir le 23 janvier. /tbe


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