L’artiste de Delémont s’occupe de confectionner en papier mâché des masques pour le mythique carnaval de Bâle. Elle utilise également ce procédé pour créer des objets du quotidien
Mira Stefanova confectionne ses masques depuis son atelier à Delémont.
Le papier mâché comme gagne-pain. Notre chronique économique Sorti(e) de boîte s’intéresse cette semaine à Mira Stefanova, une artiste de Delémont. Depuis près de 30 ans, elle utilise le papier mâché pour réaliser des œuvres d’arts, mais aussi des objets du quotidien. Son principal mandat est le Carnaval de Bâle. Elle confectionne chaque année près de 300 masques qui seront portés par les mythiques groupes de guggenmusik qui défilent dans les rues de la cité rhénane. Durant l’autre moitié de l’année, elle utilise la même technique pour créer des meubles, jouets et autres objets en tout genre. Mira Stefanova revient sur sa passion pour le papier mâché :
Cette artiste gagne donc sa vie en en grande partie en fabricant ces masques. Il s’agit en tout cas d’une activité qui l’occupe durant la moitié de l’année. Elle la décrit d’ailleurs comme « son activité la plus sérieuse ». En dehors de cela, à l’aide de papier mâché toujours, elle est capable de réaliser n’importe quelle structure. Les possibilités pour créer ses masques sont donc infinies et adaptables selon les envies. Un peu plus d’une semaine après l’ouverture de la saison de carnaval, Mira Stefanova nous explique la technique qu’elle utilise :
Mira Stefanova participe également à des expositions. Elle estime que le papier mâché pourrait revenir à la mode en raison de son côté écologique. /lge
