Martin Hellweg ne sera pas débarqué de la tête de Swissmetal. Le syndicat Unia réclamait lundi le départ de l’allemand. Contacté par notre rédaction, le commissaire au sursis a déclaré qu’il n’était selon la loi pas en mesure de prendre une telle décision.
Fritz Rothenbühler a par ailleurs rappelé que même s’il « comprenait jusqu’à un certain point » la position d’UNIA, lui-même jugeait que Martin Hellweg cherchait à donner un avenir aux différents sites de Swissmetal, à savoir Dornach et Reconvilier. Pour preuve, la réduction du nombre de licenciements prévus, obtenus grâce à un geste de BNP Paribas, qui a libéré des liquidités.
Le travail va donc dans le bon sens selon le commissaire au sursis qui a bon espoir de voir un repreneur sortir du bois et sauver le groupe, ou du moins l’un de ses sites. /tsc