Fusionner les polices du Jura et de Neuchâtel est possible

Le projet de fusion entre les polices cantonales jurassienne et neuchâteloise franchit un pas ...
Fusionner les polices du Jura et de Neuchâtel est possible

Charles Juillard et Jean Studer Le ministre jurassien Charles Juillard et le conseiller d'Etat neuchâtelois Jean Studer

Le projet de fusion entre les polices cantonales jurassienne et neuchâteloise franchit un pas supplémentaire. Le ministre Charles Juillard et le conseiller d’Etat Jean Studer ont fait le point, jeudi matin, à Delémont. L’idée d’une fusion des deux polices est en projet depuis ce printemps. Elle a commencé par la nomination du chef de la police de sûreté neuchâteloise, Olivier Guéniat, au poste de commandant de la police jurassienne. Depuis lors, le professeur de droit à l’Université de Neuchâtel, Pascal Mahon, s’est penché sur l’idée du mariage au niveau juridique. Et les premières études de faisabilité sont positives. « C’est réalisable, parce que les conditions de base sont bonnes et que la volonté politique existe. D’autres institutions communes en Suisse existent, le gymnase de la Broye par exemple » , a expliqué Pascal Mahon.

 

Calendrier rapproché

Si le cadre exact de la fusion reste à définir, le calendrier, lui, est déjà très précis. Ainsi, un rapport sur la création d’une police de l’Arc jurassien sera remis aux deux gouvernements à la fin de l’an prochain, ainsi qu'un Concordat. Les législatifs seront ensuite consultés, puis les populations des cantons du Jura et de Neuchâtel à fin 2013, début 2014. « Le ryhtme est soutenu, mais pas débridé », a estimé le conseiller d’Etat neuchâtelois Jean Studer.

 

Des avantages sur le terrain

La fusion des corps de police neuchâtelois et jurassien poursuit plusieurs objectifs. Les avantages seront conséquents selon les ministres en charge du dossier : une meilleure qualité des prestations, de meilleures conditions de travail, en particulier pour la police jurassienne aujourd’hui en sous-effectif, et… un gain de dix pourcents de ressources humaines réorientées sur le terrain. Par ailleurs, les exécutifs jurassien et neuchâtelois ne ferment pas la porte au Jura bernois, dans la suite des travaux. Jusqu’ici, le Conseil-exécutif bernois a indiqué ne pas être intéressé par une police de l’Arc jurassien, en réponse à une interpellation du député Patrick Gsteiger. /lba


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