Jacques Ayer
Le Musée jurassien des sciences naturelles perd son conservateur. Jacques Ayer s’en va. Il a été choisi pour diriger le Muséum d’histoire naturel de la ville de Genève. Jacques Ayer prendra ses nouvelles fonctions le 1er juin. Il aura passé huit ans dans le Jura. « Le poste qui se présente à Genève est une magnifique opportunité que je ne devais pas rater. Maintenant, je pars aussi avec un certain pincement au cœur, parce que j’ai vécu quelques belles années dans le Jura et rencontré des personnes formidables » , nous a indiqué le scientifique.
Aucune dissension… mais des incertitudes
Jacques Ayer quittera le Musée jurassien des sciences naturelles pour embrasser un nouveau défi. A la question de savoir si des dissensions ont provoqué son départ, il se montre donc catégorique. « Pas du tout. C’est vraiment un autre monde qui m’est offert. La situation au Jura est bien sûr intéressante mais aussi relativement incertaine. On ne sait pas trop ce qui va se passer avec ce projet Paléojura, on espère que cela va continuer. Dans la balance, la solution genevoise était très intéressante de manière plus durable » , indique-t-il. Dans ses motifs de satisfaction, il cite les projets de rayonnement extérieur de l’institution bruntrutaine. « Le Musée a beaucoup à gagner de Paléojura, mais pour moi, c’est un problème financier qui se pose. Il va falloir analyser à quel point le canton, ou peut-être des soutiens externes, pourront rendre possible ce projet très stimulant sur le papier » , note-t-il. /lba
