Paléojura regarde vers l’avenir

Fossile

Paléojura veut mieux se mettre en vitrine. Plusieurs étapes importantes sont prévues ces prochaines années pour valoriser les découvertes paléontologiques jurassiennes. Un crédit de 3,3 millions de francs pour 2012-2013 sera soumis au parlement. Il permettra les études de réalisation et les premières constructions. A terme, 33 millions seront nécessaire à la réalisation du projet.


Un nouveau musée

L’objectif principal est l’ouverture d’un nouveau Musée jurassien des sciences naturelles en 2018. Il changera alors de site. L’emplacement retenu se situe toujours à Porrentruy, mais sur la parcelle des Vauches. Dans sa nouvelle configuration, le musée sera l’un des pôles les plus importants du programme.
D’autres projets occuperont également Paléojura ces prochaines années. Le canton veut organiser plusieurs activités pour faire vivre ce patrimoine. Il y a notamment la volonté de mettre en place une structure pour faire venir des universitaires dans la région. Le canton souhaite aussi renforcer le rapprochement avec les élèves bâlois. « Fossiles faciles » leur permet d’apprendre le français.
Le canton a également une obligation morale de conservation. C'est pourquoi il a besoin de locaux adaptés. Il projette de rénover un bâtiment qui existe déjà, dans la zone industrielle des Grandes Vies à Porrentruy. Michel Hauser, le chef de l'Office de la culture, ajoute cependant que l'option d'une construction neuve n'est pas encore exclue.


Des premières découvertes en 2002

Les premières traces de dinosaures ont été découvertes dans la région en 2002. Ces 150 millions d’années d’histoire permettent de comprendre la biodiversité, les climats et l’évolution des paysages.
Un groupe de travail a été nommé en 2004 pour un premier projet. Un crédit cadre de 3,5 million a été accepté pour la période 2008-2011. Il a été utilisé dans trois axes, touristique, scientifique et pédagogique.
Selon Céline Fuchs, la cheffe du projet Paléojura depuis 2009, les plus grandes dépenses ont été pour les animations. Elles visaient les enfants, mais aussi les scientifiques et le grand public. Cet argent a aussi servi pour des études mandatées à l’extérieur sur des thématiques telles que les aspects touristiques ou muséographiques.  Des montants ont aussi été investis pour des fouilles. "Mais tout n’a pas pu être fait en trois ans. Il a fallu faire des choix", ajoute Céline Fuchs. Le nouveau crédit de 3,3 millions de francs soumis au parlement permettra également la poursuite de ces projets. /ebr


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