Jean-Pierre Graber
L’UDC Jean-Pierre Graber, qui a accepté lundi soir de reprendre sous la Coupole la place laissée vacante par son collègue de parti Hansruedi Wandfluh jusqu’à la fin de l’année, est conscient de la difficulté de sa position.
Son accès au Conseil national ne fait pas l’unanimité au sein de l’UDC bernoise, notamment auprès des partisans du président du parti Werner Salzmann, qui aurait été élu si Jean-Pierre Graber avait refusé son siège.
« Je savais qu’une partie importante de l’UDC bernoise ne souhaitait pas que je retourne au Conseil national, mais ces personnes habitent toutes dans la partie alémanique de notre canton. J’ai privilégié les intérêts du Jura bernois », explique Jean-Pierre Graber. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a renoncé à se porter candidat pour les élections fédérales de l’automne prochain.
Quant à savoir si Jean-Pierre Graber aura le temps en l’espace de quelques mois d’accomplir un réel travail à Berne, le Neuvevillois met en avant son expérience passée : « j’ai déjà siégé à Berne entre 2007 et 2011, où j’avais été extrêmement actif. Je pourrai donc rapidement me mettre dans le bain et mettrai tout en œuvre pour assurer au Jura bernois et à moi-même une certaine visibilité. » /jfa
