Les ingénieurs du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM) ont développé un LiDAR (Light Detection and Ranging), une sorte de machine qui cartographie un espace à l’aide de lumière. Ils vont le tester dans la nuit de mardi à mercredi sur une épave immergée au Laténium. A terme, leur technologie devrait servir durant les missions spatiales.
Un LiDAR ?
Le système fonctionne comme un SONAR avec deux différences notables. D’abord, il cartographie en envoyant de la lumière, et non pas du son. Ensuite, les données récoltées forment instantanément une image, et donnent les informations sur les formes et cavités du terrain ou de l’objet.
Quel usage ?
Le premier test a lieu au Laténium. Les ingénieurs tenteront d’obtenir le profil précis de l’épave de la réplique du chaland romain de Bevaix, qui est immergée. Par la suite, le LiDAR devrait être envoyé dans l’espace. Le système permettra de mieux appréhender le terrain lorsqu’une sonde atterrit sur une autre planète, par exemple. L’Agence spatiale européenne compte l’utiliser en 2018, pour une mission visant à nettoyer les débris spatiaux.
Mais Fabien Droz, ingénieur au CSEM, voit d’autres usages possibles. «Ça peut permettre de faire de la navigation, pour un robot lâché sur Mars». /rga